Les États-Unis vont maintenir leur présence militaire, forte de 35 000 hommes, dans la région du Golfe, malgré un accord avec l'Iran sur son programme nucléaire, a annoncé samedi à Bahreïn le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel.

Les États-Unis maintiennent «plus de 35 000 hommes» dans et autour du Golfe, et «ils n'ont pas l'intention d'ajuster ce nombre dans la région», a-t-il affirmé, selon le texte d'un discours devant être prononcé.

Lors d'un voyage destiné à rassurer leurs alliés du Golfe inquiets des progrès diplomatiques de Washington avec Téhéran, M. Hagel a énuméré les armes et ressources américaines qui resteront déployées dans la région.

«Nous avons une présence terrestre, aérienne et navale de plus de 35 000 militaires dans le Golfe, et dans ses environs immédiats», a-t-il déclaré, selon le texte du discours qu'il prévoyait de prononcer lors d'une conférence sur la sécurité à Manama.

Le secrétaire à la Défense a spécifié que ces forces comptent 10 000 soldats avec des tanks et hélicoptères Apache, environ 40 navires et un porte-avions, des systèmes de défense de missiles, des radars avancés, des drones de surveillance et des avions militaires qui peuvent être opérationnels immédiatement.

«Nous avons déployé nos avions militaires les plus modernes dans la région, notamment des F-22, pour garantir que nous pouvons répondre rapidement à toutes les éventualités», a déclaré Chuck Hagel.

«Si on y ajoute nos munitions uniques, aucun objectif n'est hors de notre portée», a-t-il ajouté, faisant apparemment référence aux «bunker buster», ces bombes conçues pour pénétrer des cibles enterrées en profondeur.