Après des années à tenir un rôle discret auprès du prince Charles, Camilla sort de l'ombre. La duchesse de Cornouailles a sauté lundi dernier dans l'Eurostar en direction de Paris, effectuant ainsi son tout premier voyage officiel en solo. Portrait d'une femme qui n'a jamais cherché les projecteurs... mais qui se prépare peut-être à devenir reine.

Entre amoureuse, maîtresse et femme

La relation entre le prince Charles et Camilla a toujours fait couler beaucoup d'encre. Les jeunes amants commencent à se fréquenter au début de la vingtaine, mais Camilla se marie avec un officier de l'armée britannique, Andrew Parker Bowles, en 1973. Le prince Charles prend Diana Spencer pour épouse en 1981, mais la relation entre Charles et Camilla se poursuit malgré leurs mariages respectifs, faisant les choux gras de la presse à potins. «Nous étions trois dans ce mariage, et ça fait beaucoup», avait lancé Diana dans une entrevue télévisée qui a marqué les esprits. Huit ans après la mort de Diana, Charles et Camille officialisent finalement leur union en 2005.

Une femme dans l'ombre

Dans la famille royale, les débuts de Camilla, perçue par la presse britannique comme la rivale de Diana, sont difficiles. La duchesse est l'objet de moqueries, mais reste loin des débats et ne se plaint pas. La presse la décrit comme une femme qui n'a jamais cherché les projecteurs. Elle se fait toutefois de plus en plus visible maintenant que la reine Élisabeth II vieillit et que son fils aîné, Charles, appelé à lui succéder sur le trône, a davantage de responsabilités. Son voyage à Paris, qui s'est conclu hier, concrétise cette sortie de l'ombre.

Une future reine?

Le titre que portera Camilla lorsque la reine Élisabeth II, qui a aujourd'hui 87 ans, mourra n'est pas clair. En tant que seconde femme du prince Charles, il n'est pas automatique qu'elle devienne reine lorsque son mari sera nommé roi. Mais selon les spécialistes de la monarchie, des signes montrent qu'Élisabeth a maintenant «accepté» Camilla et que celle-ci deviendra bel et bien reine. Sa présence le 8 mai dernier à l'ouverture du Parlement britannique est perçue comme l'un des plus significatifs.