L'avocat de Clotilde Reiss a déclaré qu'il avait bon espoir que l'universitaire française soit acquittée, à l'issue d'une nouvelle audience samedi devant un tribunal de Téhéran.

La jeune femme, qui travaillé cinq mois à l'université d'Ispahan dans le centre de l'Iran, a été interpellée début juillet en pleine répression du mouvement de contestation de l'opposition des résultats de la présidentielle de juin.L'universitaire âgée de 24 ans est accusée d'avoir transmis des informations sur les manifestations post-électorales en Iran l'été dernier, d'avoir ainsi compromis la sécurité nationale et d'avoir participé aux rassemblements anti-gouvernementaux.

Son avocat, Mohammad Ali Mahdavi Sabet, a déclaré qu'un verdict était attendu dans un délai d'une semaine, à l'issue de l'ultime audience samedi devant un tribunal de Téhéran.

Clotilde Reiss «a rejeté toutes» les accusations retenues contre elle et a insisté sur le fait qu'elle n'avait pas de mauvaises intentions» à l'encontre de l'Iran, a rapporté l'avocat.

La jeune femme figure parmi les personnes -plus de 100- jugées à partir du mois d'août, sous l'accusation d'avoir fomenté les troubles à l'issue de la présidentielle marquée par la réelection de Mahmoud Ahmadinejad et d'avoir tenté de renverser le gouvernement.

La France a vivement protesté, déclarant qu'elle était innocente. Clotilde Reiss a été libérée sous caution au bout d'un mois et demi de détention, mais à condition de rester à l'ambassade de France à Téhéran jusqu'à la fin de son procès.