Des témoignages sur deux nouveaux «miracles» attribués à Jean Paul II, au Vatican et à Cleveland (États-Unis), ont été rendus publics ces derniers jours, au moment où est célébré le 4ème anniversaire de la mort du pape polonais, a rapporté l'agence Ansa.

  L'archevêque de Cracovie (Pologne) Stanislaw Dziwisz, secrétaire personnel de Jean Paul II pendant des décennies, a rapporté la guérison «ces derniers jours» d'un jeune Polonais de 9 ans venu se recueillir sur la tombe de Jean Paul II, qui se trouve sous la basilique Saint-Pierre.

«On m'a raconté qu'un jeune garçon polonais de 9 ans, venu de Dantzig (Pologne), atteint d'un cancer au rein, a été amené en chaise roulante, parce qu'il ne pouvait pas marcher, sur la tombe de Jean Paul II. Là, il a prié et à peine sorti de la basilique Saint-Pierre, il a dit à ses parents, surpris: +je veux marcher+. Il s'est levé et a commencé à marcher», a raconté Mgr Dziwisz.

L'autre témoignage a été rapporté, selon l'Ansa, par le prêtre d'un hôpital de Cleveland sur la chaîne de télévision américaine ABC. Il s'agit d'un homme de 26 ans, Jory Aebly, grièvement atteint à la tête au cours d'un braquage et qui a survécu après avoir reçu un chapelet béni par le pape défunt.

Un «miracle» reconnu est nécessaire pour être béatifié, une étape obligatoire avant la canonisation et le statut de saint. La Congrégation pour la cause des saints étudie déjà un autre «miracle»: la guérison d'une religieuse française souffrant de la maladie de Parkinson, la maladie dont était atteint Jean Paul II.

Pendant ses obsèques sur la place Saint-Pierre, en avril 2005, de nombreux fidèles avaient crié en italien «Santo subito», réclamant que Jean Paul II soit proclamé saint sur l'heure.

Le processus de béatification de Jean Paul II a été déclenché par Benoît XVI deux mois après son décès (le 2 avril 2005), un délai exceptionnellement bref. Mais il prend plus de temps que ne le souhaiteraient les fidèles en Pologne.

Avant d'être élu pape en octobre 1978, Karol Wojtyla fut l'archevêque de Cracovie.