Le président français Nicolas Sarkozy est revenu sur ses déclarations critiquant le déploiement prévu d'un bouclier antimissiles américain en Europe, propos tenus vendredi en présence du président russe Medvedev.

Vendredi, il avait estimé que les missiles étaient malvenus, et ne renforceraient pas la sécurité de l'Europe. Ces critiques étaient les plus fermes à ce jour exprimées par un allié des Etats-Unis contre le projet de l'administration Bush.Mais à l'issue du G-20, le président français a modéré ses propos, estimant que le dispositif pourrait constituer un «complément contre la menace de missiles venant d'ailleurs, d'Iran par exemple».

Le premier ministre polonais a estimé pour sa part que la question du déploiement en Pologne ne concernait que son pays et les Etats-Unis. «Sur la question du bouclier, je n'attends pas de commentaires ni d'actes de tiers parties» a estimé le premier polonais, Donald Tusk.