Plusieurs célébrités américaines se mobilisent actuellement pour le cas d'une femme, Cyntoia Brown, condamnée à la prison à vie dans le Tennessee pour avoir abattu un homme de 43 ans lorsqu'elle n'en avait que 16 et alors qu'elle était forcée de se prostituer.

Les faits remontent à 2004, mais la chanteuse Rihanna et la vedette de télé-réalité Kim Kardashian viennent d'attirer une attention nouvelle sur cette affaire grâce à des messages postés sur les réseaux sociaux.

Derrière le hashtag FreeCyntoiaBrown («Libérez Cyntoia Brown), Rihanna s'est insurgée que «les choses aillent complètement dans le mauvais sens lorsque le système laisse la voie libre aux violeurs, mais jette la victime en prison à vie», tandis que Kim Kardashian a jugé «affligeant de voir une jeune fille victime de trafic sexuel et qui a eu le courage de se défendre, être condamnée à vie».

Cyntoia Brown, maintenant pagée de 29 ans, a reconnu son crime, expliquant à la justice qu'elle vivait à l'époque un cauchemar sous l'emprise d'un homme qui la forçait à se prostituer. Le quadragénaire qu'elle a abattu était un inconnu qui l'avait amené chez lui, réclamant une relation sexuelle. Elle a indiqué avoir été affolée par la présence de nombreuses armes à son domicile et a eu peur d'être assassinée.

«Le système judiciaire est tellement arriéré!!! C'est complètement fou», a aussi réagi sur Instagram la mannequin et actrice Cara Delevingne.

Les vedettes ont été rejointes par des internautes qui réclament dans une pétition publiée sur le site moveon.org et signée par plus de 320 000 personnes vendredi, la libération de la jeune femme.

Les artistes sont nombreux à utiliser leur notoriété pour dénoncer le système judiciaire américain comme récemment la vedette du hip-hop Jay-Z qui a pris fait et cause pour le rappeur Meek Mill.

Jay-Z a jugé trop forte la condamnation de Meek Mill à entre deux et quatre ans de prison pour avoir enfreint les termes de sa libération conditionnelle et estimé que ce cas reflétait la nécessité de réformer le système de la liberté conditionnelle.