Le président des États-Unis Donald Trump recevra la Première ministre britannique Theresa May vendredi à la Maison-Blanche, a annoncé samedi son porte-parole.

«Le président recevra son premier dirigeant étranger» lorsque Mme May «viendra à Washington vendredi», a déclaré Sean Spicer depuis la salle de presse de la Maison-Blanche.

Dans un entretien au Financial Times publié vendredi, Mme May s'est déclarée confiante en l'avenir des relations entre Londres et Washington.

«Des conversations que nous avons déjà eues, je retire la conviction que nous sommes tous deux déterminés à faire progresser la relation spéciale entre nos deux pays et à travailler pour la prospérité et la sécurité de nos peuples des deux côtés de l'Atlantique», a-t-elle dit.

«Je me réjouis de discuter de ces questions et d'autres sujets lorsque nous nous rencontrerons à Washington», a-t-elle ajouté, se disant convaincu que le nouveau président, qui a qualifié l'OTAN d'«obsolète», reconnaitrait «l'importance» de l'Alliance atlantique.

Quelques jours avant sa prestation de serment, Donald Trump a prédit que le Brexit serait «un succès» et annoncé qu'il voulait conclure «rapidement» un accord commercial avec le Royaume-Uni.

Rencontre avec Enrique Peña Nieto

Le président des États-Unis Donald Trump recevra son homologue mexicain Enrique Peña Nieto dans dix jours à la Maison-Blanche, a annoncé samedi son porte-parole Sean Spicer.

Durant sa campagne, le magnat de l'immobilier s'est engagé à construire un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, financé par Mexico, à renvoyer les immigrés illégaux -dont beaucoup sont mexicains- et à renégocier les accords commerciaux liant les deux pays pour défendre les emplois américains.

Évoquant une conversation téléphonique entre M. Trump et M. Peña Nieto, qu'il a par erreur qualifié de «Premier ministre», M. Spicer a précisé qu'ils avaient convenu d'une rencontre le 31 janvier qui serait centrée sur «les échanges commerciaux, l'immigration et la sécurité».

Selon le compte-rendu de cet échange téléphonique par la présidence mexicaine, les deux hommes sont tombés d'accord pour promouvoir un «nouveau dialogue» bilatéral.

M. Peña Nieto «a exprimé la volonté du Mexique de travailler (...) avec une approche faite de respect et de souveraineté», selon la même source.

La Maison-Blanche a fait savoir, en rendant publiques vendredi les premières orientations du programme du nouveau président Donald Trump, que les États-Unis quitteraient l'Accord nord-américain de libre-échange (ALENA) qui les lie au Mexique et au Canada s'ils n'arrivaient pas à le renégocier.