La chaîne d'informations américaine Fox News a annoncé mardi les noms des 10 candidats aux primaires présidentielles républicaines sélectionnés pour participer au débat de jeudi, excluant sept autres trop faibles dans les sondages.

Le magnat de l'immobilier Donald Trump, largement en tête des sondages, sera au centre de la scène jeudi à Cleveland, où aura lieu le premier débat des primaires, six mois avant la première élection dans le petit État de l'Iowa, le 1er février 2016. La sélection s'est faite sur la base de cinq sondages nationaux retenus par la chaîne.

Suivront de part et d'autre du milliardaire, dans l'ordre des sondages: l'ex-gouverneur de Floride Jeb Bush, le gouverneur du Wisconsin Scott Walker, l'ex-gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee, le neurochirurgien à la retraite Ben Carson, les sénateurs Ted Cruz (Texas), Marco Rubio (Floride) et Rand Paul (Kentucky), le gouverneur du New Jersey Chris Christie et le gouverneur de l'Ohio John Kasich.

Fox News avait déjà annoncé que seuls dix candidats participeraient au débat, une décision que les «petits» candidats avaient critiquée, estimant que la chaîne n'avait pas à jouer le rôle de sélectionneur. Mais la chaîne a argué que jamais plus de dix candidats n'avaient participé à un même débat télévisé.

Facebook est partenaire de cette soirée politique.

Les sept autres candidats ont été invités à un autre débat qui sera diffusé sur Fox News quatre heures avant celui prévu à l'heure de grande écoute jeudi. Initialement, Fox News avait annoncé que le format de cet événement secondaire serait un «forum».

Ils sont: l'ex-gouverneur du Texas Rick Perry, l'ex-sénateur de Pennsylvanie Rick Santorum, le gouverneur de Louisiane Bobby Jindal, l'ex-patronne de Hewlett-Packard Carly Fiorina, le sénateur de Caroline du Sud Lindsey Graham, l'ex-gouverneur de New York George Pataki, et l'ex-gouverneur de Virginie Jim Gilmore.

La cote de Donald Trump s'est envolée depuis son entrée dans la course à l'investiture en juin. Ni ses déclarations anti-clandestins mexicains, assimilés à des criminels et des violeurs, ni les invectives proférées contre ses rivaux républicains ne semblent lui avoir fait perdre de sympathisants, au contraire.

Il arrive premier dans toutes les catégories d'électeurs républicains, selon l'un des sondages les plus représentatifs, réalisé par Quinnipiac: au sein du Tea Party, des républicains modérés ou des conservateurs, des protestants évangéliques, ainsi que chez les hommes et chez les femmes.