Aux prises avec un scandale politique croissant qui menace de plomber son deuxième mandat de gouverneur et ses chances dans une éventuelle course à la présidence en 2016, le gouverneur du New Jersey Chris Christie s'est de nouveau excusé, mardi, affirmant que son administration «avait laissé tomber les gens qu'elle doit servir», mais que cela ne devait pas définir son équipe ou l'État.

À l'aube de son deuxième mandat, le gouverneur a ouvert son discours annuel sur l'état de l'État en abordant seulement brièvement cet enjeu avant de prendre le crédit pour l'amélioration de l'économie au New Jersey.

M. Christie a affirmé que des «erreurs avaient sans nul doute été commises», et que les citoyens étaient en droit de s'attendre à mieux.

Le scandale s'est élargi la semaine dernière avec la publication de documents montrant l'implication d'aides et de personnes désignées par M. Christie dans la fermeture de voies sur le pont liant le New Jersey et la ville de New York ayant créé un engorgement à Fort Lee, dans ce qui semble être une revanche politique contre le maire de cette municipalité.

M. Christie avait déjà nié toute implication personnelle. Il a congédié une assistante et d'autres membres de son équipe ont démissionné.

Figure populaire du Parti républicain, M. Christie a été réélu en novembre dernier après avoir reçu des éloges de citoyens pour son travail dans la reconstruction de l'État à la suite de la mégatempête Sandy, et sa valeur a grandi en tant que candidat potentiel à la présidence en 2016.