La Cour suprême des États-Unis a annoncé lundi qu'elle examinerait la validité d'une réforme du Michigan qui interdit la discrimination positive, une décision qui pourrait repousser son arrêt très attendu dans une autre affaire de préférence raciale à l'université.

La plus haute juridiction du pays s'est saisie de l'affaire «Schuette vs Coalition to defend affirmative action», qu'elle étudiera lors de sa prochaine session à l'automne.

Elle porte sur un amendement à la Constitution du Michigan, voté en 2006, mais qui a été rejeté par une cour d'appel et dont la haute Cour devra juger de la validité. Dans sa Proposition 2, la Constitution du Michigan interdit tout traitement préférentiel en raison de la race ou du sexe dans les universités publiques de l'État. La Cour suprême devra dire si elle est conforme aux principes d'égalité défendus par la Constitution des États-Unis.

En se saisissant de ce dossier, il est très probable que les neuf juges repoussent leur décision très attendue dans une autre affaire examinée à l'automne 2012, concernant l'Université du Texas.

Dans ce dossier, une étudiante blanche se plaignait d'avoir été retoquée de l'Université du Texas, en raison de sa couleur de peau. Dans cet établissement, des quotas permettent l'admission sur la base de «la préférence raciale en tant que minorités sous-représentées».