Des policiers de l'État de l'Alabama ont abattu deux suspects lors d'autant d'incidents distincts survenus à quelque 120 km de distance, samedi, dont l'un ayant coûté la vie à trois personnes en plus de faire plusieurs blessés, dont deux agents de police.

Les autorités policières ont confirmé qu'un individu a été tué par la police dans le comté de Cleburn, dans l'est de l'Alabama, près de la frontière de la Géorgie, après qu'il ait mortellement abattu trois hommes dans un parc pour maison mobile de Heflin.

Le suspect a ensuite mené les policiers dans une chasse à l'homme jusqu'à un échangeur achalandé près de l'autoroute nationale 20. Le suspect était armé d'un fusil d'assaut de calibre AK-47 et il a blessé un policier durant la poursuite.

Des voisins avaient rapporté des coups de feu et appelé la police vers 10 h, samedi matin, selon ce qu'a rapporté l'enquêteur Michael Gore au journal The Anniston Star. M. Gore a refusé de dévoiler l'identité des victimes.

Plus tôt dans la journée, un homme avait ouvert le feu dans un hôpital de l'Alabama, blessant un policier et deux employés avant d'être abattu par un autre policier, selon les autorités.

Le suspect a été identifié comme étant Jason Letts, un homme âgé de 38 ans originaire de Jemison. Les noms des personnes blessées n'ont pas été dévoilés.

La police avait été dépêchée à l'hôpital St. Vincent vers 4 h après avoir été informée qu'un homme armé se trouvait dans l'édifice. Les deux agents qui sont arrivés séparément sur les lieux ont convergé vers le suspect au cinquième étage de l'hôpital.

Selon le sergent Johnny Williams, du service de police de Birmingham, lorsque le premier policier est arrivé face à face avec Letts, ce dernier a immédiatement fait feu. Le deuxième policier a répliqué, blessant le suspect mortellement.

Williams a précisé que les enquêteurs tentaient toujours de déterminer samedi pourquoi l'homme armé était entré dans l'hôpital.

Plusieurs patients cardiaques et de nombreux employés se trouvaient également au cinquième étage, selon la porte-parole de l'hôpital Liz Moore. Elle a précisé que les lieux étaient désormais sûrs et que les soins aux patients n'avaient pas été interrompus.