Après avoir passé plusieurs mois en tournée dans plusieurs États importants, l'ancien président de la Chambre des représentants des États-Unis Newt Gingrich a l'intention de franchir, au cours des deux prochaines semaines, une première étape pour devenir candidat aux prochaines élections présidentielles, en 2012, ont affirmé, dimanche, des sources au Parti républicain.

Ces sources ont toutefois refusé de préciser la nature de l'annonce que ferait M. Gingrich, un ancien député de la Géorgie âgé de 67 ans. Elles ont toutefois ajouté qu'elles s'attendaient à voir le principal intéressé faire part clairement de son intention de se lancer dans la course.

M. Gingrich pourrait ainsi devenir le premier républicain en vue à annoncer son intention de devenir candidat aux prochaines élections présidentielles, alors même que les adversaires potentiels au président Barack Obama tardent à se manifester.

Après avoir aidé son parti à devenir majoritaire à la Chambre des représentants durant les élections de 1994, Newt Gingrich est devenu le premier président républicain de la Chambre en 40 ans. Il a quitté le Congrès deux tumultueux mandats plus tard dans la controverse et sous la pression de partisans désillusionnés.

Au cours des années suivantes, M. Gingrich est presque devenu une force politique à lui seul en prenant position sur des enjeux comme la santé, en mettant sur pied une campagne de financement, en voyageant partout au pays et en offrant des conseils publiquement ou privément à des républicains en poste.

Parmi les autres candidats républicains potentiels figurent, notamment, l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, l'ancienne gouverneure de l'Alaska Sarah Palin, l'ancien gouverneur du Minnesota Tim Pawlenty et l'ancien gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee.

Au cours des derniers mois, M. Gingrich, autrefois considéré comme la personnification même de l'ordre établi républicain, s'est efforcé de s'aligner sur les ultraconservateurs du Tea Party qui ont défié la hiérarchie du Parti républicain et rendus possibles les gains électoraux que la formation politique a enregistrés au cours des élections de 2010.