Jesse Jackson fils, un membre de la Chambre américaine des représentants, a déclaré, dans une rare entrevue donnée samedi, qu'il était un serviteur de l'État, loin d'être parfait cependant, et qu'il n'écartait pas la possibilité d'une éventuelle candidature à un poste plus élevé.

M. Jackson, qui évitait les médias depuis quelques temps, a été malmené en raison de ses liens avec l'affaire de corruption touchant l'ex-gouverneur de l'Illinois, Rob Blagojevich, et des questions concernant sa propre relation avec une «amie».

L'homme a déclaré à l'Associated Press qu'il continuait de se battre contre ses «défauts personnels». Cela comprend réviser ses ambitions politiques, qui ont déjà compris la mairie de Chicago ou le Sénat.

Le membre du Congrès s'est entretenu avec l'Associated Press après avoir livré un vibrant discours de Noël à des centaines de recrues du Camp d'entraînement de Cook County aux côtés de son père, le révérend Jesse Jackson. Il s'agissait d'une apparition publique inhabituelle pour le politicien.

Celui-ci a régulièrement refusé des demandes d'entrevues depuis 2008, lorsque Blagojevich a été accusé d'avoir tenté de vendre l'ancien siège au Sénat du président Barack Obama au plus offrant, et M. Jackson a avoué qu'il avait été nommé dans la plainte criminelle en tant que candidat potentiel au Sénat.

Lors du procès, les procureurs ont indiqué que l'ancien directeur du commerce international de l'État leur avait révélé que M. Jackson avait assisté à une réunion où un homme d'affaires avait discuté d'une campagne de financement pour M. Blagojevich et l'intérêt de M. Jackson pour le siège de sénateur.

Selon le frère de M. Blagojevich, Robert, ce même homme d'affaires aurait offert d'amasser six millions $ US en échange de la nomination de M. Jackson.

Ce dernier n'a pas été accusé, et a nié toute implication dans le dossier.