George W. Bush a défendu jeudi les méthodes controversées de sa «guerre contre le terrorisme» en faisant valoir qu'à la fin proche de sa présidence les États-Unis étaient plus en sécurité qu'au début.

Depuis le 11 septembre 2001, «plus de sept années ont passé sans qu'aucun autre attentat ne soit commis sur notre sol. Ce n'est pas un hasard», a dit M. Bush dans un discours prononcé devant l'école du FBI à Quantico (Virginie), près de Washington.

Dans le dernier en date d'une série de discours justifiant son action pendant bientôt huit ans, M. Bush a expliqué l'absence d'attentats par l'engagement militaire américain en Afghanistan et en Irak, placé sous l'enseigne de la «guerre contre le terrorisme», par une série de programmes spéciaux, très contestés, ou par la réforme du FBI.

«Nous avons transformé une agence fondée il y a un siècle pour faire face aux défis du 21e siècle. Et grâce à l'esprit visionnaire et à la détermination du FBI, l'Amérique est plus en sécurité aujourd'hui que nous ne l'étions le 11 septembre 2001», a-t-il dit au cours d'une cérémonie où les élèves de la Quantico prêtaient serment pour devenir agents du FBI.

M. Bush a revendiqué la création d'un Département de la sécurité nationale, d'un poste de Directeur du renseignement national (qui coiffe toutes les agences d'espionnage), le renforcement des effectifs des agences et de la coopération entre les différents services.

Mais il a aussi vanté des programmes aussi controversés que le programme secret d'interrogatoire et de détention des suspects de terrorisme ou celui permettant d'écouter les conversations d'Américains.

En dépit de l'émotion des défenseurs des libertés individuelles, M. Bush a une nouvelle fois assuré que les libertés des Américains étaient préservées.

M. Bush quitte la Maison Blanche le 20 janvier après huit années d'une présence marquée par les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone, les guerres en Afghanistan et en Irak et la «guerre contre le terrorisme» déclarée après le 11-Septembre.