George Zimmerman, l'homme acquitté l'été dernier du meurtre du jeune Noir Trayvon Martin en Floride, a confié dans une interview diffusée lundi qu'il n'était pas hanté par l'altercation mortelle.

Sur la chaîne CNN, il a aussi expliqué qu'il se voyait en victime et bouc émissaire, et que le seul juge qu'il reconnaissait était Dieu.

George Zimmerman a reconnu avoir tué Trayvon Martin, alors âgé de 17 ans, en février 2012 en Floride, mais a expliqué durant son procès avoir agi en état de légitime défense, à l'issue d'une lutte entre les deux hommes.

L'affaire avait déclenché une controverse nationale sur la justice et le racisme, faisant réagir jusqu'au président Barack Obama, car les autorités locales de Floride avaient dans un premier temps décidé de ne pas interpeller George Zimmerman.

Interrogé sur la victime, Trayvon Martin, George Zimmerman a répondu : «Non, moi j'étais une victime quand on m'a frappé la tête contre le trottoir et qu'on m'a cassé le nez et battu. Je ne dirais pas que je ne suis pas une victime».

Selon lui, l'affaire l'a transformé en «bouc émissaire» du gouvernement américain, du président et du ministre de la Justice.

Mais sa foi en Dieu l'a empêché de céder face aux doutes.

«Je sais qu'au final, Il est le seul juge à qui je doive rendre des comptes. Je sais ce qu'il s'est passé, Il sait ce qu'il s'est passé. C'est entre ses mains», a-t-il dit.

George Zimmerman a également expliqué qu'il souhaitait devenir avocat, et qu'il recevait des menaces de mort.