Elle a décrit Asma al-Assad comme une rose du désert. Une première dame arabe tournée vers la modernité, progressiste. En mars 2011, la journaliste américaine de Vogue, Joan Juliet Buck, dressait un portrait complaisant de la femme du président syrien. Au même moment, la révolte, qui a coûté la vie à plus de 20 000 Syriens, démarrait dans le pays du Proche-Orient. La reporter brise aujourd'hui le silence et raconte « l'arnaque » dont elle a été victime. Une recette simple : une Première dame charmante, des services syriens omniprésents et une firme de relation publique américaine pour orchestrer le tout. Autopsie d'un article embarrassant pour le magazine de mode américain et qui a coûté son emploi à Mme Buck.

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