«Nous sommes ceux que nous attendions. Nous sommes le changement que nous recherchions», a déclaré Barack Obama mardi soir à l'issue des scrutins du Super Tuesday. Selon le commentateur Joe Klein, qui voit en Obama un orateur hors du commun, il y avait quelque chose d'un peu épeurant (creepy) dans le «messianisme de masse» véhiculé par le sénateur de l'Illinois. On peut lire ici son article intitulé Inspiration vs. Substance.

Le commentateur James Wolcott, que l'on peut lire ici, en est un autre qui exprime du scepticisme concernant le sénateur de l'Illinois, auquel il a préféré Hillary Clinton (il a voté à New York). Je le cite dans le texte :

Perhaps it's my atheism at work but I found myself increasingly wary of and resistant to the salvational fervor of the Obama campaign, the idealistic zeal divorced from any particular policy or cause and chariot-driven by pure euphoria.

Pour obtenir un son de cloche tout à fait différent, je vous invite à écouter ce clip publié sur le blogue de l'universitaire Lawrence Lessig :