Le New York Times et le Washington Post publient chacun un article à la une aujourd'hui sur les donateurs des deux principaux prétendants à la Maison-Blanche. Le Times s'intéresse à Barack Obama, qui a invoqué son armée de petits donateurs (ceux qui ont donné 200$ et moins) pour justifier sa décision de ne pas accepter les fonds publics pour financer sa campagne électorale. Or, selon le reportage du Times, un tiers de ses donateurs lui ont versé 1 000$ et plus.

Dans cet article, le Post examine pour sa part le cas d'un des bundlers de John McCain (un bundler est celui qui recueille auprès de ses connaissances des chèques de 2 300$, la somme maximale qu'un individu peut donner à un candidat présidentiel). Harry Sargeant, homme d'affaires de Floride, a réussi l'exploit de convaincre des gens indifférents à la politique à signer des chèques de 2 300$ pour ses candidats favoris - Rudolph Giuliani, Hillary Clinton et McCain.

En janvier, Norman Hsu, un des bundlers de Clinton, a été inculpé pour avoir enfreint la loi en contribuant 60 000$ à la campagne de la sénatrice par l'entremise de «donateurs de paille». Sargeant, de son côté, nie avoir enfreint la loi. Obama a également ses bundlers, qui ont amassé plus d'argent pour lui que ne l'ont fait ceux de Clinton ou McCain. Les plus actifs d'entre eux oeuvrent dans ces quatre secteurs : droit, immobilier, finance et showbiz.

(Photos Reuters)