Barack Obama a demandé à son secrétaire au Trésor d'employer tous les moyens légaux pour empêcher le géant de l'assurance AIG, sauvé de la faillite par l'État, de verser des primes totalisant au moins 165 millions de dollars aux responsables et employés de la division qui a causé sa chute et sa nationalisation l'an dernier. Je traduis une des déclarations du président (voir le clip ci-dessus) :

«Ce n'est pas seulement une question de dollars et de cents. C'est une question de valeurs fondamentales. D'un bout à l'autre du pays, il y a des gens qui travaillent fort et s'acquittent de leurs responsabilités chaque jour, sans jouir d'aides gouvernementales ou de primes de plusieurs millions de dollars. (...) Et tout ce qu'ils demandent est que chacun, de Main Street à Wall Street en passant par Washington, observe les mêmes règles du jeu.»

P.S. : Le New York Times publie aujourd'hui cette analyse à la une sur la grogne populaire qui risque de prendre de l'ampleur contre les plans d'aide au secteur financier.