La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a mis fin aujourd'hui à une tournée de cinq jours dans le Golfe arabo-persique en critiquant sévèrement les dirigeants arabes, dont les sociétés risquent de s'enliser «dans le sable» de la contestation et de l'extrémisme s'ils ne libéralisent pas leurs systèmes politiques et n'assainissent pas leurs économies. Je cite un extrait du discours de Clinton :

«Ceux qui s'accrochent au statu quo pourront peut-être éviter le plein impact des problèmes de leur pays pendant un certain temps, mais pas pour toujours. Si les dirigeants ne proposent pas une vision positive et ne donnent pas aux jeunes d'importants moyens de contribuer, d'autres rempliront le vide. Des élements extrémistes, des groupes terroristes et d'autres qui profitent du désespoir et de la pauvreté sont déjà sur place.»