Le pdg de JPMorgan, Jamie Dimon, se retrouve aujourd'hui avec un oeil au beurre noir après avoir annoncé une perte de deux milliards de dollars par l'entremise d'un portefeuille qui devait protéger sa banque contre les risques que l'entreprise prend avec son propre argent. Dimon est le même génie financier qui annonçait la fin du monde si le Congrès complétait sa réforme de Wall Street en y ajoutant la fameuse règle Volcker destinée à limiter les investissements spéculatifs des banques.

Il va sans dire que a lourde perte subie par la plus importante banque américaine apportera de l'eau au moulin des réformateurs du Congrès, comme on peut le lire dans cet article du New York Times.