Après le New York Post, c'est au tour du New York Times de publier un article en première page qui nuira à l'image de la présidente du Conseil municipal de New York, Christine Quinn, favorite dans les sondages pour succéder à Michael Bloomberg à la mairie de New York et devenir la première femme à diriger la ville.

La semaine dernière, le Post traitait Quinn de «Judas» en Une pour avoir endossé l'idée d'un inspecteur général pour superviser la police de New York. Aujourd'hui, le Times décrit la politicienne de 46 ans comme une femme sujette à des colères volcaniques en privé. Selon les témoins cités par le quotidien, elle peut décliner le mot fuck de 20 façons différentes pendant une conversation et menacer à plusieurs reprises de «couper les parties intimes des personnes qui la contrarie». Tout ça à un niveau de décibels à peine tolérable (surtout au téléphone).

Dans une entrevue au Times, Quinn ne nie pas être «vache» («bitchy»), «insistante» («pushy») et «dure» à l'occasion. «Les New-Yorkais veulent quelqu'un capable d'accomplir des choses», a-t-elle déclaré, tout en précisant qu'elle s'efforçait de modérer ses transports «parce que ce n'est pas toujours attrayant» et «la bonne chose à faire».

Quinn ne serait évidemment pas le premier maire de New York à avoir un caractère impétueux. Rudolph Giuliani pouvait également péter les plombs en privé.