Sarah Palin a joint les rangs des conservateurs qui réclament l'impeachment de Barack Obama, une procédure pas mal plus radicale que la poursuite en justice envisagée par le président de la Chambre des représentants John Boehner.

Dans une tribune publiée sur le site Breitbar.com, l'ex-colistière de John McCain accuse le président américain d'avoir délibérément ouvert les frontières de son pays aux immigrés clandestins. «C'est sa transformation radicale de l'Amérique. C'est la seule promesse qu'il ait tenue», écrit-elle en comparant les États-Unis à une «femme battue» qui doit enfin dire «no mas».

Selon The Fix, blogue politique du Washington Post, la sortie de Palin constitue une mauvaise nouvelle pour le Parti républicain. Elle pourrait forcer les parlementaires de ce parti à prendre position sur cette question incendiaire et à s'aliéner une partie de leur électorat s'ils s'opposent au lancement d'une procédure de destitution contre Obama.

The Fix estime que Palin est la première républicaine jouissant d'un quelconque appui national à se prononcer en faveur de l'impeachment du président démocrate.