Si Hillary Clinton pense que son élection à la Maison-Blanche mettrait fin une fois pour toutes au feuilleton entourant ses courriels, elle se trompe. Un juge fédéral de Washington lui a ordonné hier de répondre par écrit et sous serment à des questions soumises par l'organisation conservatrice Judicial Watch, qui cible les Clinton depuis les années 90.

En vertu de la décision du juge Emmett Sullivan, Clinton aura 30 jours après le 14 octobre pour répondre aux questions de Judicial Watch. Ses réponses devraient donc être présentées après le scrutin présidentiel du 8 novembre.

Judicial Watch cherche à savoir pourquoi Clinton a décidé de recourir à un serveur privé pour recevoir et envoyer des courriels lorsqu'elle était secrétaire d'État. La décision du directeur du FBI James Comey de ne pas inculper Clinton pour ses courriels n'a évidemment pas convaincu l'organisation de lâcher prise.

La démarche de Judicial Watch est menée parallèlement aux efforts des républicains de la Chambre des représentants pour prouver que Clinton s'est parjurée lors d'un de ses témoignages devant le Congrès à propos de ses courriels.