La photo qui coiffe ce billet est tirée d'une vidéo obtenue par le Daily News de Palm Beach. Elle montre Donald Trump et Joseph Cinque lors de la fête donnée par le président désigné à Mar-a-Lago, son club privé en Floride, pour accueillir le Nouvel An.

Également connu sous le sobriquet de «Joey No Socks», Cinque soulève les bras pour démontrer sa joie en entendant Trump énumérer quelques-unes de ses promesses électorales, dont la réduction des impôts, l'élimination des régulations et l'abrogation de l'Obamacare.

À en juger par la vidéo, il n'est pas la seule personne riche ou connectée présente à se réjouir en écoutant Trump. Sa présence aux côtés du président désigné n'est cependant sans surprendre. L'homme a été reconnu coupable en 1989 d'avoir eu en sa possession des objets d'art volés d'une valeur de 100 000$. Il a en outre été blessé en 1980 de trois balles lors de ce qui a été décrit par la police comme une tentative d'assassinat. Et il compte parmi ses anciens amis John Gotti, l'ancien parrain du clan mafieux des Gambino.

Le magazine New York a brossé de lui ce portrait en 1995, le décrivant comme un coureur de jupons invétéré susceptible d'offrir aux femmes de la cocaïne pour s'assurer de leur compagnie.

Selon cet article du Daily News de New York, «Joey No Socks» est aujourd'hui à la tête d'une compagnie appelée American Academy of Hospitality Sciences qui a décerné aux clubs de golf et hôtels de Trump quantité de distinctions.

Pourquoi ai-je l'impression d'écrire, au jour le jour, le scénario d'un film qui pourrait s'intituler The Grifters II?