Après les Haïtiens, c'est au tour des Salvadoriens d'être ciblés par l'administration Trump : près de 200 000 perdront le statut de protection temporaire qui leur permettait de vivre et de travailler aux États-Unis depuis 2001. Ils devront quitter les États-Unis ou trouver une façon de légaliser leur situation d'ici septembre 2019.

Ces Salvadoriens formaient le groupe d'émigrés le plus important qui jouissait du statut de protection temporaire après avoir été accueilli aux États-Unis pour des raisons humanitaires à la suite de deux séismes au Salvador. Quelque 45 000 Haïtiens ont perdu ce statut l'an dernier. Les Nicaraguayens et les Honduriens pourraient être les prochains à devoir partir.

Au cours de la dernière décennie et demie, les administrations Bush et Obama ont renouvelé à plusieurs reprises le statut des Salvadoriens, qui avaient fait valoir que la situation dans leur pays demeurait dangereuse. L'administration Trump est restée de glace face au même argument.

Plusieurs des Nicaraguayens préféreront rester aux États-Unis et vivre dans la clandestinité plutôt que de quitter ce pays où ils ont parfois fondé des familles et des entreprises.

D'autres tenteront vraisemblablement de réclamer le statut de réfugié au Canada.