Y aura-t-il une autre vague moiaussi reliée à l'ancien magnat du cinéma Harvey Weinstein? Dans le cadre des procédures de faillite, Weinstein Co. a abandonné les accords de confidentialité utilisés, selon des responsables, par le cofondateur et ancien chef de la direction Harvey Weinstein comme bouclier contre les allégations d'agression sexuelle.

Les procédures de faillite sont généralement embourbées dans le jargon de la finance, mais sur ce point, le studio de cinéma et de télévision a été clair:

«Depuis octobre, il a été rapporté que Harvey Weinstein a utilisé des accords de confidentialité comme arme secrète pour maintenir ses accusatrices au silence. À partir de maintenant, ces «accords» prennent fin. Personne ne devrait avoir peur de parler ou être contraint au silence», indique Weinstein Co. par communiqué.

Le geste rare de la part d'une grande entreprise pourrait faire se manifester de nouveaux témoins et de nouvelles victimes auprès de médias et d'enquêteurs, qui ont fait de nouveaux appels à briser le silence, mardi.

Néanmoins, une nouvelle vague de sorties publiques d'actrices de haut niveau - comme celles de Rose McGowan, Ashley Judd, Salma Hayek et plusieurs autres ces derniers mois - est peu probable.

Car, en fait, Weinstein Co. a seulement le pouvoir de mettre fin aux accords conclus par l'entreprise, et non par Harvey Weinstein lui-même, signifiant que l'impact se ferait surtout sentir pour les anciens employés et ceux encore à l'emploi de l'entreprise.