L’actrice française Mélanie Laurent donnera mercredi soir le coup d’envoi du 64è Festival de Cannes, avec la projection en avant-première mondiale du film de Woody Allen, Midnight in Paris, qui offre son premier rôle à Carla Bruni-Sarkozy.

Le défilé sur le tapis rouge du Palais du Festival est programmé à partir de 19h00 locales selon le programme officiel et le début de la cérémonie protocolaire d’ouverture une demi-heure plus tard.

La blonde Mélanie Laurent, qui revient sur la Croisette en maîtresse de cérémonie deux ans après sa prestation dans Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino, prononcera alors la phrase traditionnelle: «Je déclare le 64ème Festival de Cannes ouvert».

Espérée jusqu’au dernier moment, la Première Dame de France, à propos de laquelle circulent d’insistantes rumeurs de grossesse, ne montera pas les marches mythiques sur la Croisette avec les acteurs du film, projeté hors compétition.

«J’en rêvais (...) et je le regrette», a-t-elle confié à la radio française RTL, avançant «des raisons personnelles et professionnelles, malheureusement».

Dans la journée, le jury présidé par l’acteur américain Robert de Niro donnera une conférence de presse: parmi les huit personnalités éminentes qui le composent, figurent notamment le réalisateur français Olivier Assayas, les acteurs Uma Thurmann et Jude Law ou l’écrivaine Linn Ullman, fille du grand metteur en scène suédois Ingmar Bergman et de l’actrice Liv Ullman.

Plus de 80 longs métrages seront projetés en 11 jours dans les différentes sections de la programmation, dont 56 en sélection officielle, parmi lesquels 20 seront en compétition pour la Palme d’or, qui sera décernée au soir du 22 mai.

En plus des stars, annoncées nombreuses cette année, d’un hommage à l’acteur français Jean-Paul Belmondo et d’une Palme d’Honneur décernée au réalisateur italien Bernardo Bertolucci (Le Dernier Tango à Paris, Le Conformiste), le festival a réservé une place, cette année encore, aux cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulov condamnés à six ans de prison dans leur pays.

Tous deux ont pu achever leurs films «dans des conditions semi-clandestines» et les faire parvenir sur la Croisette par des voies détournées: celui de Jafar Panahi In Film Nist (Ceci n’est pas un film) sera présenté en séance spéciale et Bé Omid é Didar (Au revoir) de Mohammad Rasoulof dans la section Un Certain Regard.