Le président argentin Nestor Kirchner assistait à la présentation du nouveau modèle, organisée à El Palomar, ainsi que le patron de PSA Christian Streiff.

Le président argentin Nestor Kirchner assistait à la présentation du nouveau modèle, organisée à El Palomar, ainsi que le patron de PSA Christian Streiff.

Ce dernier, interrogé lors d'une conférence de presse sur les perspectives du groupe PSA, a réservé sa réponse au mois de septembre, date à laquelle le constructeur français a prévu d'annoncer ses objectifs stratégiques et financiers devant la communauté financière. «Mais, je vous garantis une bonne dynamique», a-t-il précisé.

D'ici là, PSA annoncera au salon de Francfort «une prise de position claire et nette sur le bio-diesel», qu'il n'a pas voulu détailler, et d'une façon générale une «mise au clair de la stratégie sur l'ensemble des questions liées à l'environnement».

Il a par exemple expliqué qu'il faudrait sans doute reconsidérer la question de la voiture électrique, que PSA avait décidé d'abandonner totalement, au vu des derniers développements technologiques sur le stockage de l'électricité.

PSA a prévu de fabriquer 50 000 unités par an de la version tricorps de la C4, véhicule de taille moyenne aux formes arrondies, dont seulement 10% seront vendues localement. Au total 45 000 unités seront acheminées vers d'autres pays d'Amérique latine, dont environ 30% vers le Brésil, et vers l'Espagne où la C4 sera officiellement présentée cet été au salon de Barcelone.

En ce qui concerne le Brésil, M. Streiff a indiqué que son groupe ambitionnait de «rentrer dans le groupe des grands» constructeurs, ce qui n'est pas le cas actuellement et pour l'Argentine de «prendre le leadership» du marché.

«Peugeot et Citroën doivent être les meilleures marques d'Argentine en ce qui concerne la qualité des produits et le niveau des coûts», a affirmé M. Streiff dans son discours inaugural. Il y a «encore beaucoup de potentiel» en Argentine et au Brésil», a-t-il assuré par la suite devant la presse.

Citroën est passé de 1,7% de part de marché au Brésil en 2005 à 1,9% l'année suivante et de 3,2% à 3,5% en Argentine au cours de la même période.

M. Streiff s'est également félicité que PSA, qui a une part de marché de 15% en Argentine, n'ait pas abandonné ce pays pendant la grave crise économico-financière de 2001-2002.

M. Kirchner a également remercié le groupe français pour le maintien de ses activités. «Espérons que de nouveaux investissements seront annoncés et que les 4000 ouvriers d'aujourd'hui augmenteront encore en nombre», a-t-il indiqué, tout en souhaitant qu'ils obtiennent une part accrue des bénéfices de l'entreprise.