General Motors compte produire cette année environ 25 000 Chevrolet Volt, son nouveau véhicule hybride à moteur électrique, pour faire face à la demande, a estimé mardi son patron Dan Akerson lors du salon automobile de Detroit.

«Nous sommes satisfaits et un peu surpris par les premières commandes pour la Volt», a déclaré M. Akerson à des journalistes en marge du salon. Par conséquent, la production devrait tourner cette année autour de 25 000 unités, contre 10 000 prévues initialement.

Alors qu'on lui demandait si GM pourrait développer une Cadillac SRX hybride, M. Akerson a répondu que c'était «probable». À terme, le nouveau patron du constructeur automobile américain aimerait proposer un véhicule électrique dans chacune de ses marques, a-t-il ajouté.

M. Akerson, dont c'était une des premières apparitions d'importance depuis qu'il est seul aux commandes chez GM, s'est montré confiant dans l'avenir de l'industrie automobile en général et de GM en particulier, dont il a piloté en novembre l'entrée en Bourse réussie à 23,1 milliards.

«Nous sommes une industrie en croissance», a-t-il assuré devant un parterre de représentants du monde automobile.

Il a redit son ambition de reconquérir la confiance des consommateurs et de «prouver chaque jour que GM était un groupe nouveau» depuis sa sortie du dépôt de bilan et son redressement.

Plus tôt mardi, le directeur financier de GM, Chris Liddell, a souligné que, si les finances de GM s'amélioraient, le groupe devait encore résorber le restant de sa dette et alimenter totalement son fonds de retraite en sous-financement chronique.

L'un des principaux objectifs de GM est de retrouver une bonne note de dette auprès des agences de notation, a-t-il ajouté auprès d'un petit groupe de journalistes.

«Je ne pense pas que nous soyions très loin du rang d'investissement non spéculatif. Mais les agences de notation (...) veulent voir de la régularité» dans la performance de GM future, a-t-il estimé.

M. Liddell a aussi précisé que GM tenait à être en mesure à l'avenir de maintenir de la régularité dans ses dépenses d'investissement, dans les bonnes ou les mauvaises périodes.

«Nous voulons éliminer les gros vas et viens dans les dépenses d'investissement», a-t-il précisé, alors que beaucoup de projets ont notamment été arrêtés pendant la récession.

«Mais cela coûte cher. Il y a eu beaucoup d'argent dépensé pour rien», a-t-i souligné.