Dès février, le Festival Art souterrain offrira des rendez-vous à ne pas manquer aux amateurs d’art vivant malgré la pandémie. Des œuvres installées sur le parcours de la ville souterraine de Montréal seront accessibles gratuitement dans des espaces publics.
Le Palais des Congrès de Montréal accueillera les performances diffusées en direct sur les plateformes numériques, permettant ainsi une expérience virtuelle vivante, immersive et sécuritaire. Au menu, des performances ou simples déambulations poétiques où les artistes explorent le thème du temps, le regard tourné vers l’avenir.
Le festival met en lumière des artistes de performance qui proposeront une immersion au cœur des arts vivants.
Caroline Monnet, artiste multidisciplinaire originaire de l’Outaouais, sera de la partie. Récipiendaire du prix Pierre-Ayot, qui vise à promouvoir l’excellence d’un jeune artiste travaillant à Montréal, son travail se concentre sur l’identité autochtone et les récits culturels.
Elle présentera au festival une représentation typiquement occidentale de femmes des Premières Nations juxtaposée à une image contemporaine où l’on peut voir des femmes au regard frontal et habillées de vêtements traditionnels des Premières Nations stylées à l’européenne.
L’artiste Francis O’Shaughnessy offrira au grand public L’amour que nous avons pour le temps, une œuvre performative composée de trois segments narratifs.
Finalement, l’européenne Kitoko Diva présentera The black man in the cosmos, une installation vidéo immersive.
Une année sous le signe de la danse
La danse s’invite aussi au festival par le biais de l’école de danse contemporaine de Stéphanie Decourteille. Le programme Bing Bang proposera des projets collaboratifs et pluridisciplinaires suivis d’une entrevue, disponible sur nos plateformes numériques.
D’ailleurs, des entrevues filmées et des portraits en direct sur le parcours permettront d’entrer dans l’intimité des artistes participant à cette 13e édition du festival, qui se déroulera du 20 février au 14 mars 2021.