Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Un important actionnaire institutionnel de Lightspeed a récemment réduit son exposition au fournisseur montréalais de solutions technologiques pour commerçants.

La vente à la mi-décembre d’un bloc d’actions de quelques millions de dollars fait glisser la participation de Fidelity Investments sous la barre des 10 % pour amorcer l’année. Fidelity n’est donc plus tenue de révéler ses transactions sur le titre à moins que sa participation dans Lightspeed remonte à 10 % ou plus.

Le gestionnaire de fonds communs de placement a révélé ce mois-ci aux autorités avoir vendu 122 067 actions durant la séance du 15 décembre.

Fidelity a commencé janvier avec 14,7 millions d’actions de Lightspeed, l’équivalent d’une participation de 9,6 %.

Lightspeed pourrait surprendre en présentant ses résultats le 8 février, croit l’analyste Richard Tse, de la Financière Banque Nationale. « Les prévisions de la direction sont trop prudentes, impliquant une expansion faible ou nulle de la pénétration des solutions de paiements et une croissance nulle ou négative de la valeur brute des transactions d’un trimestre à l’autre, malgré des données solides sur les ventes au détail aux États-Unis au cours d’un trimestre généralement plus fort à ce temps-là de l’année », souligne-t-il dans une note publiée jeudi.

Des inquiétudes suscitées par l’opérateur de jets privés VistaJet ont fait reculer l’action de Bombardier lundi. Un article du Wall Street Journal a fait craindre que pour réduire son endettement, VistaJet soit contraint de vendre une portion de sa flotte composée en grande partie d’avions construits par Bombardier, ce qui augmenterait le nombre d’appareils d’occasion en circulation. Cette éventualité pourrait avoir un impact négatif sur les ventes de nouveaux avions de Bombardier. Ce risque n’est peut-être pas aussi important que l’on croit, selon Kevin Chiang, de la CIBC. Son collègue Benoit Poirier, chez Desjardins, estime lui aussi que les inquiétudes sont exagérées.

Un analyste a fait un virage à 180 degrés sur le CN cette semaine après le dévoilement, mardi, de la performance de fin d’exercice du transporteur ferroviaire montréalais. Dan Fong, chez Veritas, retire sa recommandation d’achat et suggère maintenant la vente du titre. « Bien que le CN [soit] une entreprise solide dotée d’avantages concurrentiels uniques, l’action est évaluée sur la base d’un profil de croissance à long terme trop optimiste et la marge de sécurité est faible compte tenu de l’incertitude macroéconomique actuelle. »

Cascades sera ajouté à compter de jeudi à l’indice Aristocrates de dividendes canadiens S&P/TSX qui mesure la performance de sociétés ayant suivi une politique de dividendes stables ou en hausse chaque année depuis au moins cinq ans. À l’opposé, Transcontinental sera retiré de l’indice à la suite de l’analyse annuelle de cet indice venant d’être effectuée par les services indiciels canadiens de S&P Dow Jones Indices.

Le patron de Dollarama a vendu en milieu de semaine pour plus de 82 millions de dollars d’actions du détaillant montréalais. Neil Rossy a vendu mercredi un total de 820 000 actions. Une portion des actions vendues étaient détenues au nom de la Fondation Rossy.

La Scotia a retiré en début de semaine sa recommandation d’achat sur le titre du fournisseur montréalais de solutions de formation de pilotes de ligne CAE et propose dorénavant l’achat de l’action de l’entreprise montréalaise de camionnage TFI.

L’analyste Konark Gupta croit que CAE pourrait rétablir le dividende, mais que les investisseurs se concentrent davantage sur la capacité à redresser les marges du secteur de la défense. Quant à TFI, il pense que l’entreprise pourrait dégager plus de valeur en essaimant sa division de transport de lots complets, probablement cette année ou l’an prochain. D’autres acquisitions pourraient aussi faire mousser l’évaluation.

La dernière acquisition d’envergure de l’épicier montréalais Metro remonte à celle de Jean Coutu en 2018. Alors que la spéculation entourant une vente de la chaîne de pharmacies Rexall par McKesson s’intensifie, il demeure difficile de savoir si Metro réalisera d’autres acquisitions à court terme, mais un gestionnaire d’actifs de Saint-Bruno, Cote 100, dit remarquer que des rumeurs circulent en ce sens.

« L’ajout d’activités en santé avec l’acquisition de Jean Coutu élargit le champ des cibles d’acquisition potentielles », note Cote 100 dans un commentaire formulé ce mois-ci à l’intention de ses clients. « Une acquisition importante dans le secteur de l’alimentation est toujours possible, particulièrement une transaction qui permettrait d’étendre la présence géographique de Metro à l’extérieur de ses principaux marchés du Québec et de l’Ontario. »

Les titres québécois de Tecsys, Thérapeutique Knight, CGI, Cascades, Stingray, Alimentation Couche-Tard et Haivision ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, celui de Pages Jaunes a atteint cette semaine un plancher des 52 dernières semaines.