Le Dow Jones a terminé pour la première fois au dessus du seuil symbolique des 20 000 points mercredi, grâce un regain de confiance sur la capacité de Donald Trump à mener à bien ses réformes économiques.

Selon des résultats provisoires à la clôture, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 155,65 points, soit 0,78%, à 20 068,36 points.

Les deux autres indices majeurs de Wall Street ont également fini à des records: le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 55,38 points, ou 0,99%, à 5656,34 points et l'indice élargi S&P500 s'est adjugé 18,39 points, soit 0,81%, à 2298,46 points.

À Toronto, le S&P TSX gagnait 0,21% ou 33,15 points à 15 643,84 points.

Le dollar canadien a clôturé mercredi à 76,53 cents US, en hausse de 0,55 cent. Le dollar américain a terminé la journée à 1,3067 $ CAN, en baisse de 0,94 cent.

«C'est un grand jour, que l'on attendait depuis longtemps, au moins depuis que l'on s'était approché des 20 000 points le 6 janvier», a commenté Sam Stovall de CFRA.

Après avoir hésité depuis plus d'un mois, l'indice phare de Wall Street a finalement passé cette barre symbolique moins d'une semaine après l'investiture de Donald Trump vendredi.

«Les marchés mondiaux balayent leurs craintes politiques au milieu d'un flot de décisions du président américain, Donald Trump, pour sa première semaine au pouvoir afin d'appliquer les mesures promises au cours de sa campagne», ont résumé les courtiers de Charles Schwab dans une note.

Parmi les décisions remarquées par les marchés, le nouveau président a signé mardi les décrets relançant la construction de deux oléoducs controversés.

«Ce décret n'a pas été une surprise, il est cohérent avec les discours de campagne, cependant, c'est un rappel, pour un marché apathique, des encouragements du gouvernement Trump en faveur d'une hausse de l'activité économique aux États-Unis», a indiqué Patrick O'Hare, de Briefing, dans une note.

Wall Street, qui faisait du sur-place depuis mi-décembre, a repris sa tendance à la hausse qui avait marqué la période post-électorale grâce aux promesses de relance budgétaire, d'allégements des réglementations et de baisses d'impôts.

Autre facteur psychologique, les investisseurs ont peur de ne pas profiter d'une nouvelle hausse alors que la majorité d'entre eux n'avait pas anticipé la hausse ce bond consécutif à l'élection, a avancé Patrick O'Hare.

Dans l'immédiat, les marchés faisaient peu de cas des risques protectionnistes et de la volonté du président américain de renégocier certains accords commerciaux.