La Bourse de New York a fini en petite baisse lundi, pénalisée par les négociations en Grèce, où créanciers et autorités jouaient les prolongations sur la question de la restructuration de la dette: le Dow Jones a cédé 0,05% et le Nasdaq 0,16%.

Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a lâché 6,74 points, à 12 653,72 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 4,61 points, à 2811,94 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a perdu 0,25% (-3,31 points) à 1313,02 points.

«Etant donné la hausse que l'on a eue ce mois-ci, un petit peu de consolidation n'est pas une mauvaise chose. Ce n'est vraiment pas surprenant, vu que l'accord sur la restructuration de dette grecque, annoncé pour ce week-end, se fait toujours attendre», a expliqué lancé Michael James, de Wedbush Securities.

«La Grèce donne mal à la tête» aux investisseurs», a-t-il insisté alors que les négociations entre Athènes et les créanciers privés sur l'effacement d'une partie de la dette n'ont toujours pas débouché.

En outre, la Grèce et l'Allemagne «sont engagés dans des discussions brûlantes sur le contrôle des politiques budgétaires» d'Athènes, a souligné Mme Karee Venema, de Schaeffer Investment Research.

Le gouvernement allemand a suggéré au cours du week-end que la Grèce soit placée sous la stricte tutelle budgétaire d'un commissaire européen, doté d'un droit de veto sur les décisions du gouvernement.

Bien que les inquiétudes au sujet de l'Europe fassent «encore baisser» la Bourse new-yorkaise, «les valeurs américaines se comportent plutôt bien, avec notamment les fleurons de la technologie, comme Apple et IBM, qui sont très solides», a observé de son côté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

Le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,837% contre 1,898% vendredi soir, et celui à 30 ans à 2,983% contre 3,064%.