Enbridge a bonifié son offre initiale d'environ 10 % afin d'acquérir les parts qu'elle ne détient pas déjà dans la société en commandite Spectra Energy Partners dans le cadre d'une transaction évaluée à 4,3 milliards.

Cette entente, qui était attendue par certains analystes à la suite de récents changements réglementaires aux États-Unis, signifie que les détenteurs des 17 % de Spectra non détenus par Enbridge recevront 1,111 action d'Enbridge pour chaque unité. En mai, Enbridge avait offert 1,0123 action de l'entreprise pour chaque part de Spectra.

À la Bourse de New York, l'action de Spectra prenait 4,6 %, vendredi avant-midi, pour coter à 39,62 $ US, alors qu'à la Bourse de Toronto, le titre d'Enbridge retraitait de 2,4 %, à 45,99 $.

«Nous considérons cela comme une étape positive visant à réduire la complexité des entreprises, mais nous notons que la transaction se traduira par une dilution marginale», ont souligné des analystes de la firme Tudor Pickering Holt & Co, dans un rapport.

Établie à Houston, Spectra Energy détient des participations dans des oléoducs ainsi que dans des installations de stockage de gaz naturel et de pétrole brut.

Étant donné qu'Enbridge détient une participation de 83 % dans Spectra, l'entreprise détient déjà la majorité des deux tiers requise pour l'approbation de la transaction par les porteurs de parts. La clôture de la transaction est prévue au quatrième trimestre.

La compagnie établie à Calgary affirme que son offre bonifiée a été approuvée à l'unanimité par un comité spécial mis en place ainsi que par le conseil d'administration de Spectra.

En mai, Enbridge, avait mis de l'avant une initiative visant le rachat de ses filiales spécialisées dans les oléoducs aux États-Unis pour 11,4 milliards, citant une décision de la Federal Energy Regulatory Commission rendue en mars qui a eu pour effet de mettre fin à certains échappatoires fiscales.

Des concurrents comme The Williams Cos. et Cheniere Energy ont fait de même.