Boralex a réduit sa perte nette de 32 % au troisième trimestre, mais le résultat financier du producteur d'énergie renouvelable était moins bon que celui attendu par les analystes, ce qu'il a attribué aux conditions météorologiques.

La société montréalaise a affiché une perte nette attribuable aux actionnaires de 10,4 millions, soit 16 cents par action, pour le trimestre clos le 30 septembre. Les analystes s'attendaient en moyenne à une perte nette de 14 cents par action.

Un an plus tôt, Boralex avait affiché une perte de 15,4 millions, soit 32 cents par action.

Les ventes d'énergie sont restées inchangées au troisième trimestre, pour se chiffrer à 53,9 millions, même si la production a légèrement reculé.

Le président et chef de la direction de Boralex, Patrick Lemaire, a attribué le plus faible résultat que prévu à «des facteurs météorologiques sur lesquels nous n'avons pas de contrôle», incluant la faiblesse des vents en France et celle du niveau de l'eau aux États-Unis.

Malgré tout, Boralex continue de faire croître son portefeuille de projets.

Les projets en construction de l'entreprise totalisent actuellement 224 mégawatts. Ceux-ci comprennent de nouveaux projets éoliens en France, annoncés mercredi.

Boralex a maintenu son objectif consistant à faire croître sa puissance installée d'environ 50 %, à 1650 mégawatts, d'ici la fin de 2020.

Même si les résultats de l'entreprise ont raté les attentes, les perspectives à long terme restent prometteuses, a estimé l'analyste Bill Cabel, de Desjardins Marché des capitaux.

«Des ratages attribuables à la météo peuvent et vont avoir lieu, (mais) nous restons optimistes quant aux perspectives de Boralex et à son portefeuille de développement, qui reste très solide», a-t-il écrit dans un rapport.

Boralex construit et exploite des sites de production d'énergie renouvelable au Canada, en France et aux États-Unis.

L'action de Boralex a retraité mercredi de 90 cents, soit 4,8 %, pour clôturer à 17,82 $ à la Bourse de Toronto.