Une entente de principe a été conclue avec les ressources intermédiaires, qui accueillent des usagers parmi les plus vulnérables du réseau de la santé.

Réunis mardi en assemblée générale extraordinaire, les membres de l'Association des ressources intermédiaires d'hébergement du Québec (ARIHQ) ont accepté l'entente de principe conclue avec le gouvernement du Québec.

L'ARIHQ était en négociation intensive avec le Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) depuis la reprise des pourparlers le 21 novembre. L'entente nationale était échue depuis le 31 mars 2015, a rappelé l'association par communiqué.

L'ARIHQ a affirmé que l'entente était «un pas vers l'amélioration continue des conditions d'exercice des ressources intermédiaires», tout en disant maintenir les efforts pour sensibiliser le gouvernement à l'importance d'améliorer un réseau qui héberge plus 14 000 personnes vulnérables.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, a affirmé mercredi que cela permettait de renouveler l'entente nationale, et de définir les modalités de rétribution applicables à ces services.

Le président de l'association, Michel Clair, a parlé de gains importants par rapport aux offres initiales.

«Il était essentiel que le ministère offre un soutien financier qui tienne compte de la charge financière additionnelle liée à l'augmentation du salaire minimum, qu'il reconnaisse les besoins particuliers des ressources de neuf places et moins, qu'il octroie un fonds dédié à la formation du personnel et, enfin, qu'il augmente la durée des ententes particulières», a dit M. Clair par communiqué.

Le réseau compte 900 ressources intermédiaires qui hébergent plus de 14 000 personnes vulnérables - par ailleurs inscrites aux services d'un établissement public - dans toutes les régions du Québec. Ces ressources embauchent plus de 10 000 employés, dont près de 89 % sont des femmes, selon l'association.

Les ressources intermédiaires sont des résidences qui accueillent des personnes âgées avec un déficit d'autonomie ou des personnes avec un problème de santé mentale ou de toxicomanie, une déficience intellectuelle ou un handicap physique, et qui ont un lien avec le réseau public de la santé.