Personne n'est muselé au ministère de la Santé et dans les agences régionales, a assuré vendredi Gaétan Barrette.

Le ministre de la Santé s'est défendu d'avoir imposé l'omertà dans son organisation aux cadres et employés qui pourraient être réfractaires à ses réformes.

Il réagissait ainsi à un article du quotidien Le Devoir qui évoquait l'intimidation qui régnerait dans le réseau de la santé, depuis le dépôt du projet de loi sur l'abolition des 17 agences régionales de la santé. Des cadres qui craignent de perdre leur emploi se sentiraient muselés et les patrons des agences ont dû signer une déclaration de confidentialité portant sur la réorganisation.

Or, M. Barrette a dit en point de presse qu'au contraire, non seulement les gestionnaires peuvent parler ouvertement contre la réforme en cours, mais ils doivent exprimer leurs commentaires et suggérer de bonnes idées. Il dit n'avoir envoyé aucune consigne pour imposer le silence.

Pour sa part, le porte-parole caquiste en matière de Santé, Éric Caire, soutient qu'il s'agit clairement d'une culture du secret qui est en place depuis longtemps dans le réseau de la santé.