On savait déjà que les bleuets sont associés à de nombreux bienfaits pour la santé. Voilà maintenant qu'un autre fruit produit au Québec, la fraise, est encensé par les chercheurs.

Des scientifiques italiens ont demandé à 23 participants en santé d'ajouter 500 grammes de fraises à leur alimentation quotidienne pendant un mois.

Des échantillons sanguins prélevés avant et après l'expérience ont permis de mesurer que les niveaux de cholestérol, de cholestérol LDL (le «mauvais cholestérol») et de triglycérides ont chuté, respectivement, à 8,78%, 13,72% et 20,8%.

En revanche, le niveau de «bon» cholestérol, le HDL, est demeuré inchangé.

La consommation de fraises a aussi amélioré d'autres paramètres, notamment les biomarqueurs d'antioxydants (comme la vitamine C). Tous ces paramètres étaient revenus à leurs niveaux initiaux 15 jours après la fin de l'expérience.

Les chercheurs sont incapables de déterminer quelle substance contenue dans la fraise est responsable de cet effet bénéfique, mais ils croient que l'anthocyane (qui donne au fruit sa couleur rouge) y est probablement pour quelque chose.

Les mêmes chercheurs avaient démontré, lors d'études précédentes, que la fraise offre une protection contre la radiation ultraviolet, qu'elle réduit les dommages de l'alcool sur la muqueuse gastrique, qu'elle peut renforcer les globules rouges et qu'elle peut améliorer les propriétés antioxydantes du sang.

Les conclusions de la nouvelle étude sont publiées dans le Journal of Nutritional Biochemistry.