Les pouvoirs d'éloquence de Barack Obama et son habileté à rallier les pays de l'Ouest pourraient être déterminants sur l'avenir des troupes canadiennes en Afghanistan, croit Rick Hillier, l'ex-chef d'état-major des Forces canadiennes.

Reconnaissant que ses ambitions présidentielles ont été coulées par la force du message positif d'Obama, le sénateur américain John McCain s'est dit d'accord avec cette assertion et il estime qu'il est impératif que son président fasse connaître ses plans.

Il a déclaré dans le cadre d'un forum sur la sécurité internationale ayant lieu à Halifax qu'on ne devrait pas fixer de date ou de stratégies pour sortir de l'Afghanistan tant que la situation n'aura pas évolué.

Pour le Sénateur américain, le «succès» dans ce pays déchiré par la guerre est la seule façon de s'extirper de ce conflit.

Une vision claire et articulée est essentielle si on veut se sortir de ce pétrin d'ici 18 mois et Barack Obama est celui qui doit en faire part, a dit Rick Hillier.

Ce dernier a reproché à Ottawa son absence du discours public sur le sujet, si on fait exception de son engagement à retirer les troupes canadiennes en 2011.