La députée de Vachon à l'Assemblée nationale, Martine Ouellet a déposé, dimanche matin, son bulletin officiel de candidature à la direction du Bloc Québécois. Elle en a fait l'annonce à la permanence du parti, dans le nord de Montréal, accompagnée des députés Xavier Barsalou-Duval et Gabriel Ste-Marie et de partisans.

« Le Bloc, c'est un parti fort, qui bouge, qui rayonne par son énergie, son audace. Je ne suis pas seule, j'ai autour de moi toute une équipe de personnes dynamiques, à l'esprit ouvert », a-t-elle déclaré aux médias sur place.

« Aujourd'hui, c'est la course officielle qui commence. J'ai déjà commencé à rencontrer les assemblées générales du Bloc et je vais continuer à rencontrer les membres sur le terrain », a dit Mme Ouellet, qui a obtenu 1700 signatures dans au moins 25 circonscriptions.

D'entrée de jeu, elle a affirmé qu'elle irait de l'avant avec son projet « 50 +1 réponses sur l'indépendance », outil pédagogique qu'elle souhaite développer en collaboration avec les partis et organisations indépendantistes. « Les gens sont très ouverts à l'indépendance, mais ils veulent avoir plus d'informations. Ça nous prend des outils clairs et vulgarisés. »

Convaincue que la meilleure place pour préparer l'indépendance est à Ottawa, elle s'est engagée à défendre les intérêts du Québec dans les dossiers suivants: la renégociation de l'ALÉNA, l'exode des sièges sociaux, les paradis fiscaux et l'énergie pétrolière. « Le Canada est un pays pétrolier. Nous, on n'en veut pas d'Énergie est. Tant que le Québec n'est pas indépendant, c'est le Canada qui décide à notre place. », a-t-elle réitéré.

Mme Ouellet se dit confiante de voir le Bloc revenir en force. « La vague orange est terminée. On ne voit plus aucun enthousiasme ici au Québec pour le NPD. Et au Parti libéral, on commence à voir qui est le vrai Justin Trudeau, qui dit une chose avant les élections et fait l'inverse par la suite. Je ne pense pas que les Québécois veulent ça. »