Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse a soutenu mercredi que la GRC n'avait trouvé aucune preuve que l'ex-premier ministre Jean Chrétien a fait du lobbying illégal lors d'une visite à son bureau de Halifax l'année dernière.

Stephen McNeil a souligné qu'une plainte selon laquelle M. Chrétien avait mené des activités de lobbying sans être inscrit au registre avait fait l'objet d'une enquête et avait été abandonnée, citant un communiqué de presse publié par la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

La GRC a refusé de confirmer si M. Chrétien était le sujet non identifié d'un communiqué, publié mercredi, faisant état de la conclusion d'une enquête sans que des accusations soient déposées, étant donné l'absence de « preuve de lobbying ».

Le militant syndical à la retraite John McCracken avait déposé une plainte à la GRC l'année dernière, alléguant que l'ancien politicien aurait dû être inscrit en vertu de la loi provinciale sur les lobbyistes. M. McCracken a déclaré que la décision annoncée mercredi semble démontrer la difficulté de trouver des preuves de lobbying illégal lorsque des discussions se déroulent derrière des portes closes.

Le premier ministre McNeil a dit faire confiance au travail de la GRC et affirme que la police fédérale a démontré qu'il n'y avait « pas eu de lobbying ».

Au moment de cette rencontre du 21 mars 2018, M. Chrétien était un conseiller pour l'entreprise Sydney Harbour Investment Partners, qui cherchait à obtenir le soutien d'investisseurs pour un projet de port à conteneurs à Sydney, au Cap-Breton.

Selon la registraire des lobbyistes de la Nouvelle-Écosse, l'ex-premier ministre Chrétien n'était pas un lobbyiste enregistré et elle lui avait alors envoyé une lettre l'informant des exigences de la loi.

Des adjoints de l'ancien premier ministre n'ont pas répondu aux courriels demandant des commentaires sur le communiqué de presse de la GRC.