Le mois de juillet a donné lieu à une charge de travail importante à la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). Elle rapporte que la foudre a causé au Québec 125 incendies au cours du mois, dont 96 en zone de protection intensive. Dans cette zone, 70 autres incendies ont été attribuables à l'activité humaine en forêt.

Afin d'être en mesure de faire face à ces incendies, la SOPFEU a dû demander de l'aide de sapeurs de l'extérieur de la province. Émilie Bégin, agente à la prévention et à l'information de la société, a précisé que des gens étaient venus de la Colombie-Britannique, de la Saskatchewan, de l'Alberta, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse pour prêter main-forte à la SOPFEU. Des sapeurs du Massachusetts, du New Hampshire et du Maine ont aussi été mis à contribution.

Selon Mme Bégin, la saison 2018 a donné lieu à un peu plus d'activité que ce que l'on a connu au cours des dix dernières années. Par contre, elle a souligné qu'il ne s'agissait pas d'une saison exceptionnelle.

Le record absolu remonte à 2005, alors que 1258 feux avaient consumé 386 671 hectares de forêt. Jusqu'ici cette année, la SOPFEU est intervenue sur 462 incendies qui ont brûlé 28 274 hectares en zone de protection intensive. La moyenne des dix dernières années à pareille date s'élève à 335 feux pour une superficie de 34 010 hectares en zone de protection intensive.

La situation au Québec est maintenant sous contrôle et la SOPFEU est en mesure d'y faire face avec ses propres ressources. Les fortes précipitations reçues la semaine dernière ont permis de réduire considérablement les risques d'incendie.

En ce moment, le danger d'incendie de forêt varie de bas à modéré sur une bonne portion du territoire québécois. Les régions qui sont le plus à risque sont la Côte-Nord, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent et l'Estrie. La pluie attendue au cours des prochains jours devrait aider à abaisser le niveau de risque.