Au moment de recevoir sa sentence, vendredi, un ex-enquêteur de la police de Vancouver a offert publiquement ses excuses à une adolescente et une jeune femme de 21 ans pour les avoir embrassées de force.

James Fisher s'est adressé à la Cour provinciale pour déclarer qu'il se sentait «gêné et honteux» alors qu'il offrait ses excuses aux deux jeunes victimes, à la Police de Vancouver et à la Couronne.

James Fisher a plaidé coupable à trois chefs d'accusation, dont abus de confiance et exploitation sexuelle, pour avoir embrassé l'adolescente, puis abus de confiance et pour avoir embrassé une deuxième jeune femme.

L'adolescente était âgée de 17 ans au moment où l'accusé l'a embrassée à trois reprises pour une durée totale d'environ dix minutes.

James Fisher affirme qu'il regrette que son geste ait pu causer une perte de confiance en la police chez la jeune fille.

«Je sais qu'elle me faisait confiance et pour le reste de ma vie je vais regretter cet abus de confiance», a-t-il déclaré en ajoutant qu'il n'y avait aucune excuse pour son comportement.

Avant son arrestation qui a entraîné son départ à la retraite, l'enquêteur comptait 29 ans de service dont plusieurs à titre de membre de l'équipe d'enquête sur la prostitution, l'exploitation criminelle et la maltraitance sexuelle des enfants.

La peine minimale pour une condamnation d'exploitation sexuelle est de 90 jours d'emprisonnement.

La Couronne a recommandé une peine d'emprisonnement de 18 à 20 mois suivie d'une période de probation. La défense demande plutôt la peine minimale de 90 jours purgée les fins de semaine et une peine avec sursis pour les autres chefs d'accusation.