La question du harcèlement devrait faire partie des aspects qui seront négociés dans les futures conventions collectives de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), selon un regroupement de membres réguliers et civils.

Si elle salue le dépôt d'un projet de loi visant à permettre aux employés de négocier leur contrat de travail, l'Association professionnelle de la police montée du Canada (APPMC) croit malgré tout qu'il comporte une lacune à ce chapitre.

Selon le président de la succursale québécoise de l'association, Paul Dupuis, les discussions entourant les futures conventions collectives devraient inclure la question du harcèlement.

En conférence de presse au parlement, lundi, il a fait remarquer que ce problème fait les manchettes depuis plus d'une dizaine d'années, et qu'il n'a toujours pas été enrayé malgré les promesses du commissaire de la GRC.

Le président du Conseil du trésor, Scott Brison, a déposé le 9 mars dernier la mesure législative C-7 en réponse à un jugement rendu en janvier 2015 par la Cour suprême du Canada statuant que les agents de la GRC avaient le droit de négocier une convention collective.

Le plus haut tribunal au pays avait donné au gouvernement un délai d'un an pour créer un nouveau régime de relations de travail, puis un nouveau délai de quatre mois en janvier 2016.

Le projet de loi n'accordera pas aux agents de la police fédérale le droit de grève. Les litiges seront réglés par l'arbitrage exécutoire indépendant.