Christian Pépin a été accusé lundi des meurtres prémédités de sa mère et de sa grand-mère. L'homme de 35 ans aurait poignardé à mort Diane Champagne, 55 ans, et Paulette Robidoux, 75 ans, dans la nuit de samedi à dimanche dans un appartement du quartier Tétreaultville, dans l'est de Montréal.

L'accusé au long passé criminel a comparu lundi après-midi au palais de justice de Montréal. Les yeux mi-clos, quasi fermés, et la tête penchée vers la droite, Christian Pépin semblait somnolent pendant sa brève comparution par visioconférence. Il portait un chandail rayé trop grand, avec un collet largement ouvert, et affichait sur les avant-bras des symboles asiatiques, ainsi qu'un autre tatouage noir près d'un oeil.

Il est resté immuable pendant la comparution, prononçant qu'une poignée de mots pour indiquer sa compréhension des évènements. Aucun détail de l'affaire n'a été présenté à cette étape des procédures qui se poursuivront le 10 janvier prochain. Des membres de la famille qui ont assisté à la comparution n'ont pas voulu s'adresser aux médias.

Christian Pépin a été arrêté sur les lieux du meurtre, alors qu'il avait appelé lui-même le 911 vers 3h15 du matin dimanche. Sa mère, Diane Champagne, était morte sur place, alors que sa grand-mère, Paulette Robidoux, a perdu la vie en fin d'avant-midi dimanche. Dimanche, c'était la consternation dans le voisinage de cette coopérative d'habitation tissée serrée. 

L'accusé habitait depuis quelques temps chez sa mère, depuis sa sortie de prison au terme d'une peine de pénitencier de plusieurs années pour des crimes violents. Christian Pépin a passé une bonne partie de la dernière décennie derrière les barreaux. Selon le plumitif criminel, en 2009, il avait écopé d'une peine de 29 mois de détention pour vol qualifié. Puis, en décembre 2013, il avait reçu une peine de 45 mois de détention pour des crimes similaires.