Un officier de l'École des recrues de Saint-Jean-sur-Richelieu, la porte d'entrée des Forces canadiennes, a été accusé d'agression sexuelle.

La police militaire n'a pas spécifié si la présumée victime du major Timothy Abbott était une recrue. On sait toutefois qu'il s'agit d'un ou d'une membre des Forces canadiennes.

L'homme est aussi accusé d'« ivresse » et de « conduite préjudiciable au bon ordre et à la discipline ».

« Le fait d'accusation de conduite préjudiciable au bon ordre et à la discipline est lié à un incident de harcèlement signalé en avril 2017. Les faits d'accusation d'agression sexuelle et d'ivresse sont liés à un incident signalé en septembre 2017 », indique le communiqué officiel.

« L'affaire suit désormais son cours conformément au système de justice militaire et pourrait faire l'objet d'une cour martiale à une date et à un lieu à déterminer », continue le communiqué.

Le major Abbott n'est pas le premier militaire accusé d'agression sexuelle à l'École des recrues de Saint-Jean-sur-Richelieu.

L'automne dernier, le caporal-chef Pierre Desrosiers, un autre instructeur, avait été accusé d'agression sexuelle.

« Les accusations ont trait à un incident impliquant un instructeur et un stagiaire de l'École de leadership et de recrues des Forces canadiennes située à Saint-Jean », indiquait alors le communiqué de l'armée. « L'incident aurait eu lieu en décembre 2016 dans un restaurant à Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec). »

Au printemps dernier, il y a un an presque jour pour jour, un soldat avait été inculpé de quatre chefs d'agression sexuelle pour des faits remontant au moment où il était une recrue à Saint-Jean-sur-Richelieu. Le soldat Bryant Taylor « est accusé d'agressions sexuelles à l'endroit de trois autres militaires », indiquait le communiqué.