Plusieurs médias rapportent que la famille de la fille de 11 ans de Toronto qui avait dit qu'un homme avait coupé avec des ciseaux son foulard islamique - un récit non fondé selon la police - a présenté ses excuses.

Le Toronto Star, le Toronto Sun et le réseau anglais de Radio-Canada ont notamment cité un communiqué de la famille de la jeune fille publié mercredi.

Le Service de police de Toronto a mené son enquête sur ce qui était considéré comme un crime haineux. La police de Toronto a indiqué lundi que l'histoire était non fondée.

L'affaire avait fait le tour du pays, vendredi, et même les premiers ministres Justin Trudeau et Kathleen Wynne avaient condamné le geste.

Les articles dans les médias, mercredi, ont cité la famille disant qu'elle était «profondément désolée» pour «la souffrance et la colère» que le récit a causées.

La jeune Khawlah Noman a soutenu la semaine dernière qu'en se rendant à l'école avec son frère cadet, un homme qui les suivait avait baissé le capuchon de son manteau et avait commencé à couper le bas de son hidjab. Elle a raconté que l'agresseur avait pris la fuite, mais qu'il était revenu un peu plus tard et avait recommencé son manège. La jeune fille soutenait que l'agresseur lui avait finalement souri avant de s'enfuir.

Les enquêteurs n'ont pu déterminer comment toute cette affaire s'est rendue jusque-là, mais M. Pugash ne croit pas qu'il revienne maintenant aux policiers de le découvrir. Selon lui, il est «très rare» que des citoyens fassent de fausses allégations de ce genre, mais il espère que cet incident ne découragera pas de futures dénonciations.