Les démêlés du propriétaire d'immeubles Claudio Di Giambattista avec les autorités de la Ville de Montréal se transportent en Cour criminelle. Deux accusations de méfaits viennent d'être déposées contre l'homme de 83 ans, à qui on reproche d'avoir gêné l'utilisation de télécopieurs de la Ville de Montréal et d'avoir tenté de forcer un cadenas.

Le premier méfait se serait produit entre le 2 juin et le 24 septembre derniers, tandis que celui relatif au cadenas serait survenu le 29 août.

Dans ce dernier cas, il s'agit du cadenas qui condamnait son immeuble de la rue Ball, évacué pour insalubrité.

M. Di Giambattista aurait tenté de pénétrer quand même dans son immeuble. L'octogénaire doit comparaître le 28 novembre, au palais de justice de Montréal, à ce sujet.

L'homme, qui possède des immeubles résidentiels, notamment dans Parc-Extension, est depuis longtemps à couteaux tirés avec les autorités, qui lui reprochent l'insalubrité de ses logements. Il a reçu 250 constats d'infraction et a été condamné à payer des dizaines de milliers de dollars d'amende. M. Di Giambattista conteste les décisions.

Il a été déclaré plaideur quérulent à la Cour supérieure, il y a plusieurs années, et il a reçu la même étiquette, récemment, de la Régie du logement.

L'été dernier, il a envoyé un document de 123 pages par télécopieur à la Régie du logement, pour exprimer ses récriminations à l'égard des dirigeants de la société et de ceux qui se sont opposés à lui.