C'est derrière les barreaux que le présumé pédophile, Kimberly Byron Moskalewski, devra attendre la tenue de son procès, a tranché le juge Claude Champagne.

Accusé de possession, distribution et production de matériel pornographique juvénile, l'homme de 52 ans a comparu vendredi devant la Cour supérieure du Québec pour tenter de casser une décision de première instance où le tribunal avait jugé que sa remise en liberté réduirait la confiance du public en l'administration de la justice.

Kimberly Byron Moskalewski souhaitait habiter à la Maison du Père d'ici à ce que le juge entende sa cause. Le juge Claude Champagne a estimé que le refuge pour sans-abris ne rassemblait pas les conditions nécessaires à la

protection de la sécurité du public. Dans un jugement sommaire, il a souligné que l¹organisme n'offre pas suffisamment de garanties quant à la surveillance et la supervision de M. Moskalewski, l'accusé pouvant briser les conditions de sa remise en liberté sans qu'on en alerte les autorités.

Le libre accès du présumé pédophile à Internet lors de son séjour est un autre facteur ayant influencé la décision du juge.

«Considérant le crime dont mon client est accusé, il était difficile de réunir toutes les conditions pour sa remise en liberté», a commenté l'avocatmde la défense, Me Robert Bellefeuille.

M. Moskalewski devra bientôt retourner devant les tribunaux dans le cadre d'un autre procès où il est accusé d'avoir incité l'une des enfants de la garderie de sa conjointe à lui faire des attouchements sexuels.